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Canada Drive
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26 octobre 2012

Transatlantique

Je n’étais pas vraiment stressé, même la veille du voyage où j’en ai profité pour aller boire un dernier verre à la buvette du foot. Par contre le lendemain matin, la pression est montée (et je ne parle pas de celles que j’avais bues la veille). Départ avec deux sacs finalement. Un sac à dos, un gros sac sur roulette plus un bagage à main et mon ordi. C’était illusoire de penser partir pour un an avec un seul bagage. Arrivée à l’aéroport sans vraiment d’encombre. Après l’enregistrement des bagages et un premier check-up des papiers, me voilà rassuré, tout à l’air OK. Il commence à être l’heure de devoir passer la douane et faire ainsi le premier pas d’une longue route vers l’inconnu. Et là, le dernier coup de fil de ma mère et l’au-revoir à mon père derrière la vitre de douane m’ont, je l’avoue, un peu émus. J’avaispresque les larmes aux yeux. Mais pas le temps de verser dans le dramatico-touristique, je fonce au check point et à mon terminal.

 

Dépaysement dès l’entrée dans l’avion où les gens autour de vous parlent tous comme dans les « têtes à claques ». Impression qui s’accentuera dès le débarquement à Montréal. Après les annonces d’usage et le rétablissement de l’avion en position horizontale, commence le ballet des chariots boissons et nourriture qui ne nous laisseront du répit qu’une fois sortis de l’avion à Toronto. Et chaque passager d’accompagner ce ballet en pianotant dès le tarmac de Bruxelles sur le petit écran placé devant lui. Tous ? Sauf moi et mon voisin de siège dont l’écran s’obstine à afficher : « Service non disponible- service not available ». Quelle déception, moi qui m’attendait à regarder plein de films vantés par ma petite sœur qui vient de faire un trajet avec Air Canada. Une heure passe, et rien ne se passe. Nous passons au large des côtes de l’Irlande et, là, tous les écrans s’éteignent affichant consternation et contrariété sur les visages de tous les gens autour de moi –sauf le voisin direct- plongés dans l’intrigue de leur film. Satisfaction et espoir sont les sentiments qui m’animent quand le steward annonce un reformatage du système. La déception et la colère suivirent lorsque le scénario du départ se reproduit privant à nouveaux seulement quelques sièges de 7è art. Heureusement après un second reformatage une demi-heure plus tard (voir plus haut pour les sentiments) la fin est heureuse pour nous. Et comme quand on possède enfin quelque chose qu’on a tant désiré, ce n’était pas aussi bien que cela ne paraissait sur les écrans quelques sièges plus loin. J’ai néanmoins regardé quelques films.

 

Un petit mot sur l’escale de Montréal et l’organisation, la dépense d’énergie, le rendement le plus mauvais et la complication digne de la Belgique: Escale à l’aéroport de Montréal. On a dû tous sortir de l'avion pour aller passer la douane, se présenter à l’immigration pour certains, récupérer son bagage, le réenregistrer, passer à nouveaux les contrôles (en courant presque car ils annonçaient le vol  en avance). Et tout ça pour... faire le tour de l’aéroport et remonter dans le même avion qui n'avait pas bougé. Finalement on est parti en retard car l'aéroport a eu une panne d'électricité et cela a pris du temps avant de rétablir les communications.

 

L'arrivée à Toronto était assez magique. Il faisait grand bleu malgré les prévisions et la ville était noyée dans le brouillard malgré l'heure déjà avancée. J'imagine que c'est l'effet du lac sur lequel est installée la ville. On se rend compte aussi que la ville est gigantesque. Ce qui est frappant, c’est le nombre de drapeaux, canadien of course, qui sont présents à tous les coins de rue.

 

Sortie de l'aéroport: j'ai dû un peu chercher la ligne amenant en ville: un bus qui a mis 40min pour relier le centre à cause de la densité du trafic en pleine heure de pointe. A la sortie du bus, il m'a fallu 15 bonnes minutes à pieds pour rallier l'auberge. C'est physique avec tous ces sacs! Enfin arrivée à l'auberge, je me suis installé dans la chambre et j’ai été faire un petit tour pour bouffer et voir le Time square local qui lui ressemble furieusement. Ensuite une bonne nuit de sommeil. Malheureusement mon lit donne sur la porte à l'entrée de la chambre, ce qui laisse présager des nuits mouvementées pour peu que quelques teutons rentrent un peu éméchés en compagnie d'amis saxons peu connus pour leur discrétion. Contre toute attente la première nuit fut très bonne. Il faut dire que j’étais sans doute un peu fatigué après une journée commencée à 5h45 heure belge et terminée vers 22h00 heure Torontoise.

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Commentaires
N
Merci! j’espère que tout va bien pour vous à Mtl
O
Bienvenue! :-)
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